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Sel formé à partir d'aluminium. Contribue par calcination avec des carbonates de calcium à l'hydraulicité des chaux.
Lait de chaux coloré appliqué sur des enduits, parfois sur des parements de pierres. Composition : 2 à 3 volumes de chaux éteinte pour 1 volume d'eau.
Moulure pleine de section rectangulaire dont la largeur est nettement supérieure à la saillie.
Outil à deux tranchants lisses l'un éventuellement refendu, l'autre brettelé, utilisé pour recouper les enduits de plâtre et de chaux.
Béton léger constitué par un mélange de liants hydrauliques et d'agrégats fins ayant subi un traitement destiné à grouper dasn la masse de nombreux pores sphériques.
Bédon armé dans lequel l'introduction artificielle de contraintes internes permanentes compenses les contraintes extérieures résultant des charges auxquels le béton est soumis en service.
Carbonate de calcium, calcaire broyé, utilisé comme pigment blanc. On le trouve souvent sous le nom de blanc de St Jean. C'est alors une chaux aérienne éteinte ayant carbonaté.
Lait de chaux épais généralement blanc. Il se compose d'environ volume de chaux pour volume d'eau
Chaux ayant la propriété de faire sa prise à l'air, par réaction avec le gaz carbonique. Plus le calcaire servant à leur fabrication est pur, plus la chaux sera aérienne. On parle aussi de chaux grasse du fait des propriétés de plasticité et d'onctuosité des mortiers dans la composition desquels elle entre.
Les chaux aérienne éteintes utilisées dans le bâtiment (ancienne terminologie : CAEB ; nouvelle terminologie CL ou DL) sont des chaux issues du calcaire pur ayant formé par calcination puis extinction des hydroxydes de calcium ou hydrates de chaux. On parle parfois de fleur de chaux ou de chaux blutée.
Chaux ayant pour propriété de faire tout ou partie de sa prise à l'eau.
chaux hydraulique artificielle
Famille des ciments.
Chaux obtenue par calcination d'un calcaire impur (contenant des silicates ou des aluminates) ayant pour propriété de faire une partie de sa prise à l'eau, et l'autre à l'air (ancienne terminologie : XHN ; nouvelle terminologie NHL). On parle aussi de chaux maigre.
Dans le cas d'un enduit à trois couches, le corps d'enduit ou renformis est la seconde couche. Il contribue à assurer la planéité du support (on parle parfois de couche de dressage), mais aussi l'imperméabilisation et l'isolation.
crépi
Enduit à la finition grossière.
Voir corps d'enduit.
Voir eau forte.
Eau comprenant de la chaux dissoute (moins de 1,5 gr par litre). Au-delà, la chaux en suspension forme un lait de chaux.
Lait de chaux très dilué ou détrempe a la chaux, formé part 1 volume de chaux pour 6 à 8 volumes d'eau.
Revêtement composé d'une ou plusieurs couches d'un matériau plastique, destiné à assurer la protection (eau, isolation,...) et la présentation de l'ouvrage qu'il recouvre.
Micro fissuration d'un enduit généralement due à un surdosage en liant, à une dessiccation rapide du mortier ou à un excès de fines.
Particules les plus fines du sable, souvent d'origine argileuse, à l'origine des faïençages de certains enduit (granulométrie inférieure à 0,1 mm).
Voir chaux aérienne éteinte.
Technique qui consiste en l'application de lait de chaux sur un enduit frais, c'est-à-dire ayant à peine commencé sa prise.
C'est l'art de travailler un enduit de chaux peint dans le frais qui par cristallisation fixera les pigments de couleur formant un tout homogène. Les fresques conçues avec de la chaux décorent et habillent tout en protégeant.
Première couche d'un enduit, dont le rôle essentiel est d'assurer l'accroche au support.
Désigne les proportions de grains de différentes grosseurs d'un sable.
Mesure physique de la granularité. Elle s'exprime sous la forme d'une fourchette mini-maxi de taille des agrégats. (Exemple : 0-3 mm sable ayant des grains de taille comprise entre 0 et 3 mm).
Roche sédimentaire, appelée pierre en plâtre, composée de sulfate de calcium. Chauffé entre 150°C et 200°C, le gypse se transforme en plâtre.
Maçonner.
Action d'exécuter les joints d'une maçonnerie de pierre ou de brique.
Mélange d'eau et de chaux, coloré ou non, appliqué à la brosse sur des parements le plus souvent minéraux (enduits, pierres). Voir chaulage, badigeon, eau forte, patine.
Le liant d'un mortier est la matière qui assure la liaison entre chaque composant du mortier.
Effet obtenu par le choix tant des profils que des proportions de la mouluration ; désigne, par extension, l'ensemble des ornements moulurés. La modénature est dite Accentuée quand les profils créent de grands contrastes de saillies et de retraits et elle est dite atténuée dans le cas contraire.
Pierre de petite dimension pour construire des murs.
Ensemble des profils d'un corps de moulures.
Mélange d'eau, de sable et de liant destiné à tous les travaux de maçonnerie. Le dosage global en liant de mortier à enduire , à l'exclusion des supports béton cellulaire , bibraglo, treillis... est présenté dans le Document Technique Unifié DTU 26-1.
Pigment minéral d'origine naturelle dont la coloration est due à des oxydes de fer. On parle le plus souvent d'ocre jaune et d'ocre rouge.
Pigment minéral résultant d'un processus industriel.
Face verticale du mur.
Lait de chaux très dilué, utilisé pour ses effets de transparence.
Substances colorées, insolubles. Ils colorent la surface sur laquelle ils sont appliqués sans pénétrer dans la matière à la différence des teintures.
Maçonnerie de terre argileuse que l'on comprime sur place. Le pisé fut beaucoup emplyé dans les constructions rurales.
Liant obtenu par chauffage du gypse (Roche sédimentaire appelée pierre en plâtre, composée de sulfate de calcium).
Nom d'une carrière en Angleterre ou fut découvert le ciment.
Moment ou le liant perd ses propriétés plastiques de mise en uvre et où commence le processus de durcissement.
Ligne délimitant la section orthogonale d'une moulure ou d'un corps de moulures.
Faire ressortir un fond, marquer les contours d'un ornement par l'opposition de couleurs différentes.
Voir corps d'enduit.
Diminution de volume d'un mortier au moment de sa prise, essentiellement dû à l'évaporation de l'eau.
Agrégat fin dont la taille des grains ne dépasse pas 5 mm.
Technique qui consiste à appliquer un lait de chaux sur un support d'enduit ayant fait sa prise.
Action de serrer un enduit pour tasser le mortier en vue de fermer la porosité, d'améliorer la finition, et éventuellement de prévenir la fissuration.
Corps à base de silice contribuant, par calcination avec les carbonates de calcium, à l'hydraulicité des chaux.
Revêtement d'enduit en aplat ou en relief imitant le marbre, de couleur blanche ou coloré avec des pigments et composé d'un mélange de chaux aérienne et de poudre de marbre. On parle alors de stuc à la chaux. D'autres sortes de stuc sont réalisés à partir de plâtre, de pigments et de colles de peau.
Outil utilisé pour porter le mortier, éventuellement l'appliquer et finir le parement.
Pigment minéral d'origine naturelle.
Fragments de briques, de tuiles de terre cuite pilées.