Le confort hygrothermique
Il faut se rappeler que la notion de confort thermique est relative. La température réelle ressentie par le corps est la température qui résulte de la moyenne entre la température de l'air et la température de rayonnement des parois.
Température des parois 10°C 16°C
Température de l'air 20°C 18°C
Température résultante
ressentie par le corps 15°C 17°C
Ainsi, dans une pièce chauffée à 25° dont les murs sont froids (pierre, béton) la sensation de confort sera moindre que dans une pièce à 16 ° dont les murs rayonnent à 22°.
Le chauffage
Pour que votre installation de chauffage vous procure une douce chaleur, constante et sans “à-coup“, il vous faut une régulation.
La régulation vise à maintenir la température à une valeur constante, quant à la programmation, elle permet de faire varier cette température de consigne en fonction des besoins et de l’occupation du logement.
Le confort thermique en été et en hiver : deux stratégies
En été, il faut se protéger du rayonnement solaire et des apports de chaleur, minimiser les apports internes, dissiper la chaleur en excès et refroidir naturellement.
En hiver, il faut capter la chaleur du rayonnement solaire, la stocker dans la masse, la conserver par l'isolation et la distribuer dans le bâtiment tout en la régulant.
L'isolation joue un rôle toujours bénéfique : en hiver, elle ralentit la fuite de la chaleur du logement vers l'extérieur. En été, au contraire, elle rafraîchit l'habitat en limitant les apports de chaleur.
L'isolation évite également les condensations et la désagréable impression de mur froid qui oblige à surchauffer l'air pour conserver un niveau de confort suffisant.
Lors de la rénovation d'une maison, les travaux d'isolation doivent porter en priorité sur la toiture ou les combles.