LE CONFORT
Le confort hygrothermique - Le confort olfactif - Le confort acoustique - Le confort visuel
Le
confort, c’est aussi une manipulation aisée de l’installation. Le bon
emplacement des appareils, l’utilisation simplifiée, la facilité de
lecture des températures ou des programmes, l’ergonomie des appareils
vous assurent un vrai confort d’usage.
Le confort hygrothermique
Il faut se rappeler que la notion de confort thermique est relative. La température réelle ressentie par le corps est la température qui résulte de la moyenne entre la température de l'air et la température de rayonnement des parois.
Température des parois 10°C 16°C
Température de l'air 20°C 18°C
Température résultante
ressentie par le corps 15°C 17°C
Ainsi, dans une pièce chauffée à 25° dont les murs sont froids (pierre, béton) la sensation de confort sera moindre que dans une pièce à 16 ° dont les murs rayonnent à 22°.
Le chauffage
Pour que votre installation de chauffage vous procure une douce chaleur, constante et sans “à-coup“, il vous faut une régulation.
La régulation vise à maintenir la température à une valeur constante, quant à la programmation, elle permet de faire varier cette température de consigne en fonction des besoins et de l’occupation du logement.
Le confort thermique en été et en hiver : deux stratégies
En été, il faut se protéger du rayonnement solaire et des apports de chaleur, minimiser les apports internes, dissiper la chaleur en excès et refroidir naturellement.
En hiver, il faut capter la chaleur du rayonnement solaire, la stocker dans la masse, la conserver par l'isolation et la distribuer dans le bâtiment tout en la régulant.
L'isolation joue un rôle toujours bénéfique : en hiver, elle ralentit la fuite de la chaleur du logement vers l'extérieur. En été, au contraire, elle rafraîchit l'habitat en limitant les apports de chaleur.
L'isolation évite également les condensations et la désagréable impression de mur froid qui oblige à surchauffer l'air pour conserver un niveau de confort suffisant.
Lors de la rénovation d'une maison, les travaux d'isolation doivent porter en priorité sur la toiture ou les combles.
Le confort olfactif
Ce confort est très subjectif car l'appréciation des odeurs est très fortement marquée par la mémoire, cela entraîne donc une grande différence entre les individus.
Cependant, il existe des moyens pour palier aux problèmes olfactifs.
Tout d'abord, évitez de choisir des matériaux et produits de constructions qui risquent être des sources d'odeurs persistantes.
Ensuite, choisissez un système de ventilation performant et dimensionnez-le en fonction de vos comportements en tant qu'usagers. Ne négligez pas pour autant l'aération.
Dans les maisons avec garage intégré, des polluants tels que le toluène, le benzène, l'éthylbenzène sont en très fortes concentrations par rapport à l'air extérieur. Lorsque la voiture sort et entre, la teneur en hydrocarbures augmente, et l'évaporation de l'essence peut entraîner la libération de ces polluants dans la maison. Alors, surtout évitez de le disposer sous une chambre et fermez les accès avec l'habitation.
Le confort acoustique
Le confort sonore est déterminé par le niveau d'intensité sonore et le niveau d'émergence dynamique des sons sur leur bruit de fond.
Aujourd'hui le bruit est devenu une réelle pollution, à la ville comme à la campagne, engendrant stress, fatigue et irritation.
En fait, il apparaît comme une fatalité et arrive en tête des nuisances citées par les français. Or, il n'en est rien.
La réglementation acoustique évolue régulièrement pour vous assurer un meilleur confort sonore. C'est pourquoi tous les nouveaux logements doivent offrir une qualité minimale d'isolation acoustique.
Par ailleurs, il existe des solutions pour lutter contre le bruit.
Il faut tout d'abord connaître deux principes de base.
Le premier est "plus c'est lourd, plus ça isole". Ainsi, à épaisseur égale une cloison en béton banché isolera mieux qu'une cloison en brique creuse.
Le second est "là où l'air passe, le bruit passe". Ainsi, le bruit passe sous les portes, sous les fenêtres, par les coffres des volets roulants et les entrées d'air.
Les bruits extérieurs dus aux activités de voisinage ou aux transports doivent être pris en compte pour assurer un isolement acoustique suffisant du bâtiment.
Comme l'enfer sonore ce n'est pas uniquement les autres, il faut veiller à limiter les bruits des équipements extérieurs aux bâtiments (transformateurs, chaufferies, systèmes de ventilation et de climatisation), si le projet incorpore des usages bruyants.
Ce qu'il faut savoir :
Le respect des normes d'isolation acoustique peut être anéanti pendant le chantier ou par des interventions apparemment anodines de l'habitant telles que la pose d'une prise ou percement d'une cloison isolante pour accrochage de meuble ou suppression d'une porte.
Le confort visuel
La lumière du jour restant sans égal, l'éclairage artificiel doit être conçu comme simple appoint. Cette démarche permet de réconcilier confort et économies d'énergie.
La lumière doit être naturelle et maîtrisée. L'environnement visuel doit permettre de voir les objets nettement et sans fatigue dans une ambiance colorée agréable.
C'est pourquoi il est important de choisir la configuration des pièces, l'emplacement et les dimensions des ouvertures, pour que l'éclairage électrique ne soit utilisé qu'en appoint de l'éclairage naturel.
La lumière naturelle peut éclairer un espace de manière directe ou indirecte, latérale ou zénithale. Elle peut également être contrôlée ou filtrée.
La lumière n'a pas que des effets visuels, elle influence considérablement l'humeur et l'esprit. Les variations horaires et saisonnières de l'intensité et de la couleur de la lumière du jour est un élément dynamique stimulant. La luminosité et la vue donnent une impression d'espace. Plus les espaces sont éclairés naturellement, plus ils permettent des usages multiples.
Par ailleurs, un mauvais éclairage naturel peut provoquer de la fatigue, des douleurs oculaires, des maux de tête, des mauvaises postures et des baisses de l'attention.